Les plâtriers sont exposés à de nombreux risques pouvant être à l’origine de maladies professionnelles ou de sérieux accidents du travail. Certes la prévention collective diminue fortement l’exposition et la fréquence des accidents, toutefois, la prévention individuelle diminue nettement la gravité. Ainsi, pour que les plâtriers puissent travailler en toute sécurité, se recourir aux équipements de protection individuelle comme les vêtements de travail est essentiel.

Tout savoir sur ce que le plâtrier doit porter pour travailler

Pour travailler et afin d’éviter les nombreuses risques liés à ce métier, le plâtrier a besoin de nombreuses protections. Pour les travaux sur échafaudage ou en suspension, un plâtrier a besoin d’un casque en polyéthylène qui répond à la norme EN 397, doté d’une aération et ajustement de tour de tête, pour se protéger de la tête. Lors des interventions sur un chantier, il est préférable de porter une casquette antiheurts, ou bien un casque avec des lunettes intégrées normes EN 397 et EN 166.

Pour la protection auditive, un plâtrier doit porter un protecteur d’oreilles répondant à la norme EN 352.2 pendant toute la durée de l’exposition au bruit. Il peut ainsi utiliser des bouchons d’oreilles jetables ou réutilisables.

Il a besoin également d’un masque antipoussière jetable qui répond à la norme EN 149 FFP3, disposant d’un joint facial d’étanchéité, une attache ajustable et une valve expiratoire.

Contre les risques mécaniques ainsi que les risques chimiques, le plâtrier doit porter des gants avec une bonne protection contre l’abrasion du type 4XXX répondant à la norme EN 388. Pour les vêtements de travail (veste, pantalon, combinaison, cotte à bretelle, T-shirt), le mieux c’est de porter des vêtements qui répondent à la norme EN 340. Pour les travaux en position agenouillée, les pantalons doivent avoir une poche spécifique au niveau de chaque genou afin d’accueillir une genouillère intégrée. Il ne faut pas non plus oublier les vêtements contre le froid pour les saisons d’automne et d’hiver. Et enfin, le plâtrier doit aussi porter des chaussures de sécurité répondant à la norme En 345 S3P, à tige haute ou basse avec embout composite.

Le travail de plâtrier

En principe, le plâtrier intervient à l’intérieur de la construction. Il réalise les cloisons, les plafonds mais aussi l’isolation thermique et phonique. Souvent, il assure également la protection contre l’incendie. Le travaille du plâtrier consiste à lisser et polir les surfaces, murs et plafonds laissées brutes par le maçon.

Le plâtrier pose aussi les isolants thermiques ou phoniques et utilise des matériaux prêts à poser. En se spécialisant dans les domaines de staffeur-ornemaniste qui façonne des éléments décoratifs ou bien de stucateur, le plâtrier peut travailler dans la décoration des hôtels, magasins, salles de spectacle mais aussi la rénovation de monuments historiques.

L’équipement indispensable pour le métier de plâtrier

Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées, le plâtrier doit posséder les outils appropriés tels que la truelle, la taloche, la truelle Berthelet, l’auge et la règle de plâtrier.

La truelle de forme carrée, ronde ou en langue de chat sert à enduire le plâtre. Quant à la truelle Berthelet s’utilise afin d’aplanir les excès sur un raccord de plâtre. Pour l’ébauche, le plâtrier a recours au côté dentelé tandis qu’à la finition, il fait appel au côté lisse. Pour étendre le plâtre sur la surface à travailler, le plâtrier utilise une taloche.

Le plâtrier a aussi besoin d’une auge qui est un récipient dans lequel il prépare le plâtre. L’auge existe en différentes dimensions en fonction de la quantité à préparer. Et enfin, la règle de plâtrier sert à aligner les éléments. Elle a une longueur de deux mètres.

Devenir plâtrier

Après la classe de 3ème, il est possible de suivre deux années de formation en alternance vers un CAP Plâtrier-Plaquiste. Une fois votre CAP en poche, on peut suivre une formation avec un BEP Finition. C’est une formation de deux années en alternance permettant d’être formé aux métiers complémentaires souvent réalisés par les plâtriers pour finaliser les travaux de la maison. C’est une formation sur la peinture, la pose de vitre et la finition des sols grâce à l’apprentissage de la pose de moquettes.

Pour les diplômes niveau V, il y a donc le CAP plâtrier-plaquiste, le CAP staffeur-ornemaniste, le BEP finition, et la MC plaquiste.

Pour les diplômes niveau IV, on peut citer le bac pro aménagement et finition, le BP plâtrerie-plaques, le BMA volumes, staff et matériaux associés, le BM plâtrier ainsi que le BM plâtrier-peintre.