Le vêtement de travail donne une image professionnelle. Il protège aussi le salarié durant l’exécution de sa tâche. Le cuisinier prépare les plats et élabore les menus en cuisine. Il doit gérer les stocks suivant la saison mais aussi en fonction de la clientèle. Il applique les procédures d’hygiène et de sécurité alimentaire. Pour cela, il doit porter des vêtements spécialement conçus pour ce travail.

Tout savoir sur ce que le cuisinier doit porter pour travailler :

Les habits professionnels pour cuisinier sont conçu afin d’apporter fonctionnalité, confort, ergonomie et style à chaque cuisinier. Les pantalons et vestes pour cuisinier sont faits à partir des textiles respirant pour être agréables à porter pour les environnements chauds de la cuisine. Ils ne sont pas une fantaisie mais une obligation car les tenues des cuisiniers représentent, en effet, une mesure d’hygiène mais aussi le reflet de leur personnalité. Toque, tour de cou, veste, tablier, pantalon et chaussures de sécurité et torchon composent la tenue professionnelle du cuisinier.

La toque de cuisinier a été née dans la royauté assyrienne. En effet, il y a des milliers d’années, l’empoisonnement est courante pour se débarrasser de son ennemi. Les cuisiniers du roi étaient bien payés pour ne pas être corrompu par les ennemis. Les cuisiniers ont ainsi le droit de porter une couronne d’une forme similaire à celle de la famille royale les employant, toutefois elle est faite de tissu et sans bijoux, ni dorure. C’est de là qui est l’origine de la toque des cuisiniers. Elle a beaucoup évolué à travers le temps, et aujourd’hui c’est une toque haute et blanche. Selon la légende, les quelques 100 plis sur les toques représentent le nombre de façons dont un chef sait comment préparer un œuf. Quant aux différentes hauteurs de toques, elles définissent le rang du cuisinier. De cette façon, on reconnait qui est le responsable dans la cuisine ainsi que le grade des autres membres de l’équipe. Aujourd’hui, la toque a une utilité plus sanitaire qu’esthétique. En effet, elle évite que les cheveux ne tombent dans la nourriture, tout en absorbant une partie de l’humidité d’un front qui transpire. La tour de l’air de la toque permet au cuisinier de garder la tête froide dans une cuisine chaude.

Inspirée en 1822 par le cuisinier Marie-Antoine Carême, la veste à double boutonnage a l’avantage unique de posséder deux grands rabats et deux rangs de boutons parallèles. Ainsi, si l’avant de la veste s’est tâché, on peut inverser le boutonnage et passer le côté sale en dessous et sortir le côté propre part devant. Les deux couches de tissu croisé assurent aussi une meilleure protection contre les projections d’huile chaude, les éclaboussures et la chaleur des fourneaux.

A l’origine, le pantalon du cuisinier est à petit damier ou « pied de poule » afin de dissimuler les tâches inévitables. De nos jours, les motifs et couleurs du pantalon s’accordent souvent avec la veste. Pour des questions d’hygiène, les bas de pantalon des cuisiniers ne doivent pas avoir de revers.

Sur leurs vestes, les cuisiniers portent un tablier blanc. Ce dernier a pour but de protéger l’uniforme des éclaboussures et des tâches. Le tablier, qu’il soit avec ou sans bavette, doit toujours tombé jusqu’aux dessous des genoux.

Le tour de cou de cuisinier permet d’absorber la transpiration du cou et du visage. Lors du travail en cuisine, le tour du cou permet également de protéger les zones du cou et de la gorge des fluctuations extrêmes de température entre les fourneaux et les chambres froides.

Le torchon sert à protéger les mains du cuisinier quand il manipule les moules ou les ustensiles chauds sortant du four ou encore la queue des poêles. En général, le torchon est porté à la ceinture du tablier.

Comme pour les autres professionnels, les cuisiniers portent aussi des chaussures de travail. Ce sont des chaussures de sécurité blanches, couvrantes, antidérapantes et confortables.

Le travail du cuisinier :

Le travail du cuisinier consiste à préparer les plats qui seront servis au client. Le cuisinier cuisine donc des plats en travaillant des matières premières grâce à ses connaissances des produits et de leurs associations possibles, ainsi qu’à sa connaissance technique dans la réalisation de recettes.

Il est aussi un professionnel et un artiste dans l’élaboration d’entrées, de plats ou de desserts. Mais la préparation des menus commence par une course au marché. Le cuisinier doit ainsi acheter tous les produits dont il a besoin. Il mise sur la qualité des produits tout en négociant les prix.

Un cuisinier doit être soigneux, propre voire même perfectionniste car dans la cuisine, l’hygiène est primordiale. Le cuisinier peut travailler dans les cuisines d’un grand restaurant et se trouver au cœur d’une équipe hiérarchisée entre les commis, les chefs de partie et le chef de cuisine, mais aussi dans un restaurant plus petit ou dans un établissement collectif comme une cantine ou un restaurant d’entreprise.

L’équipement indispensable pour la cuisine :

Pour cuisinier dans de bonnes conditions, il faut un certain nombre d’équipements. Il existe, en effet, du matériel indispensable dans le monde de la cuisine et de la restauration. Cela passe bien entendu par les appareils de cuisson et de réfrigération, qui sont souvent les plus coûteux, mais aussi par la multitude de petits appareils et ustensiles afin de faire une cuisine variée tels que le presse-ail, la mandoline japonaise, une cuit-riz micro-onde, des bacs à plonge en inox, des plans de travail réfrigérés, des hottes en inox, une batterie de casseroles, de poêles, fouets, verre à doseur, couteaux, minuteur, mortier, rasoirs à légume, mixer, wok, râpes, ouvre-boîte, planche à découper, presseur, etc.

Pour une bonne conservation des aliments et assurer une bonne qualité des produits à l’égard des clients, il est indispensables d’avoir des armoires réfrigérées ou une chambres froide. On peut aussi ajouter à la liste un congélateur pour de grande envergure pour les desserts mais surtout pour stocker les produits congelés.

Pour les appareils de cuisson, selon le type de restaurant, il y a le four standard, le four à micro-ondes, la rôtissoire sans oublier un ou plusieurs pianos de cuisson. Il faut aussi penser à une ou deux friteuses en fonction de la grandeur de l’établissement. Pour assurer le service, il ne faut pas oublier plusieurs jeux d’assiettes de la même forme, mais aussi des assiettes différentes afin de varier la présentation de vos plats. Pour assurer la longévité à votre équipement, il faut privilégier l’inox pour tous vos ustensiles.

Devenir cuisinier :

Pour faire carrière dans le métier de cuisinier, les fainéants doivent s’abstenir car c’est un métier qui a besoin de rigueur, de résistance et beaucoup de motivation. Pour devenir cuisinier, on n’a pas besoin de faire les longues études, toutefois cela ne veut pas dire que c’est facile ! Pour réussir dans le métier de cuisinier, il vaut mieux être prêt à travailler dur, ne pas compter les heures, supporter la chaleur, le stress et une certaine hiérarchie.

Pour devenir cuisinier, il existe plusieurs parcours. Vous pouvez, par exemple suivre un BEP hôtellerie restauration, option cuisine. Après le 3ème, on peut aussi suivre un CAP cuisine, c’est la base de la formation qui dure deux ans avec la possibilité de poursuivre un bac pro en restauration.

Vous pouvez aussi suivre un CAP d’agent polyvalent de restauration ou vous inscrire dans une école de cuisine privée dès la 3ème ou après le bac. Pour le niveau bac+2, vous pouvez préparer un BTS hôtellerie-restauration, option culinaire, art de la table et du service permettant d’accéder au poste de premier commis ou de chef de partie.

Il est possible aussi de suivre un brevet professionnel cuisinier, en formation continue. Il est ouvert aux diplômés de CAP souhaitant se perfectionner et constitue une alternative au Bac Pro. Le BP cuisinier est principalement axé sur la pratique contrairement au bac pro. Il offre une formation de haut niveau, toutefois il ne permet pas de poursuite d’études. Le BP cuisinier permet d’accéder au poste de commis de cuisine, toutefois, il y a possibilité d’évolution en chef de partie voire chef cuisinier.